Article de presse : Grisolles, les entrainements au tir à la sarbacane ont repris à l’association de tir grisollais

La pratique de la sarbacane est de nouveau pratiquée à l’Association de tir grisollais, après deux mois d’interruption, avec la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé et de l’autorisation de la mairie de Grisolles. “Ainsi, les adultes peuvent désormais s’entraîner dans les mêmes conditions que les mineurs”, se félicite le président Geoffrey Sapin.

Florent Balochi, trésorier du club et entraîneur, nous donne quelques précisions sur les bienfaits de ce sport mal connu dérivé du fukiya (sarbacane japonaise), caractérisé non seulement comme un jeu mais aussi un moyen naturel pour augmenter la force des organes internes du corps, en employant la respiration abdominale différente de la respiration inconsciente permanente.

“Juste avant de tirer, prenez une grande inspiration puis soufflez fort en utilisant simultanément l’expiration pulmonaire et abdominale. La sarbacane possède sa méthode spéciale de respiration mixte, pulmonaire et abdominale. La pratique de ce sport est très efficace pour non seulement obtenir des organes internes sains, pour la prévention de la maladie et du manque d’appétit, mais aussi pour la prévention du vieillissement et l’amélioration du régime d’alimentation.”

“Du feeling plus que du rationnel”

Il poursuit : “Pour le tir, c’est le relief apporté par une vision binoculaire qui nous permet d’apprécier les distances et de mieux nous repérer dans l’espace. Bien qu’une sarbacane ne comporte aucun point de visée précisément matérialisé, le simple fait de fixer le centre de la cible avec nos deux yeux fait apparaître deux sarbacanes dans notre champ de vision (de part et d’autre de la cible).

À force d’entraînement, cet entraînement apparaît aujourd’hui pour moi davantage du domaine du feeling que de celui du rationnel. Et c’est ce qui fait sans doute toute la magie du tir à la sarbacane… Si nous n’étions que des “machines à tirer”, je pense que cette discipline perdrait beaucoup de son charme et de son mystère car il est révélateur de nos émotions, elle nous apprend à accepter, avec une égale humeur, le succès aussi bien que l’échec et, surtout, à mieux se connaître”, conclut Florent Balochi.

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